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10 mai 2011 2 10 /05 /mai /2011 17:55

On rencontre sa destinée souvent par les chemins qu'on prend pour l'éviter.

 

Jean de La Fontaine

 

 

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9 mai 2011 1 09 /05 /mai /2011 07:36

 

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Ce ne sont pas les évènements qui façonnent notre personnalité, mais c’est par notre personnalité que nous interprétons le sens des évènements que nous vivons. Notre environnement et les situations que nous rencontrons prennent la couleur que nous leur donnons en les regardant à travers le filtre de nos croyances et nos émotions. La signification d’un évènement est entièrement subjective, liée à notre vision. Notre lecture des situations détermine ce que nous sommes et ce que nous devenons au fil de nos expériences. Notre système de croyances est la clé de voûte de notre existence. Nos croyances ont un impact sur tous les domaines de notre vie – matérielle, émotionnelle, spirituelle – et déterminent notre capacité à être heureux ou malheureux, bien portant ou affaibli par la maladie… 


Nos croyances se basent sur nos expériences passées, à partir desquelles nous avons déduit des généralités, notamment sur nos capacités et nos limites. Notre cerveau les a enregistrées et stockées dans la mémoire de nos souvenirs, créant des associations entre l’expérience et la croyance qui s’est formée dans notre esprit. Ainsi, nous avons édifié des dogmes parfois sur notre seule interprétation d’un évènement. Ces croyances sont ensuite devenues des références absolues et nous les appliquons sans discrimination à toute nouvelle situation que nous rencontrons. En effet notre cerveau fonctionne sur un principe analogique, aussi lorsqu’il rencontre une nouvelle situation, il établit un lien avec une situation antérieure semblable, réactivant ainsi toutes les informations liées à cette expérience…


C’est ainsi que nous renforçons notre système de croyances et répétons d’anciens schémas de manière conditionnée. Lorsque ces croyances sont de nature positive, sur nos aptitudes et nos talents, elles sont source de confiance en soi et nous stimulent. Mais quand elles sont négatives et mettent en relief nos limites, elles nous inhibent.  Or nous avons pour la plupart d’innombrables croyances limitatives. Nous avons délimité de façon étroite tout ce que nous pouvons être et faire.


Nous devons donc  revoir notre système de croyances, afin d’identifier celles qui nous limitent et celles qui nous stimulent.

 

Comment réussir à briser ces schémas et à remplacer des croyances profondément ancrées en nous par de nouvelles croyances ? Nous savons que nos croyances ont une réalité physique, par les connexions neuronales qui se créent dans notre cerveau. Nous devons donc envoyer un message différent à notre système nerveux, qui se chargera de véhiculer les informations à notre cortex cérébral, et créera de nouvelles associations heureuses ! Il s’agit de créer de nouvelles références, en modifiant notre état d’esprit, et de mettre en place une nouvelle programmation de nos pensées, celles que nous aurons consciemment choisies. Ce travail permettra de remplacer nos anciens modèles et de créer de nouvelles expériences, qui deviendront à leur tour nos croyances de référence... 

 


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3 mai 2011 2 03 /05 /mai /2011 07:39

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Des chercheurs de l’Université de Montréal (Canada) ont montré dans une récente étude que les émotions agissent sur l’intensité de la douleur. La douleur perçue suite à une piqûre du vaccin contre la grippe par exemple, pourrait devenir moins douloureuse grâce à une simple action : se concentrer sur une image agréable. Dans cette étude, dont les résultats sont publiée dans la revue scientifiaqueProceedings of the National Academy of Science (PNAS), les chercheurs nous apprennent en effet que les émotions négatives et positives agissent directement sur l’intensité de la douleur.

 

“Les émotions, ou l’humeur, peuvent altérer notre réaction à la douleur en raison des liens étroits qui existent entre les deux, explique Mathieu Roy, auteur de l’étude.“Nos expériences nous ont permis de déterminer à quel moment le cerveau perçoit la douleur et comment celle-ci peut être amplifiée dès lors qu’elle est combinée à des émotions négatives.”

 

Dans le cadre de cette étude, 13 sujets ont été recrutés et invités à subir des chocs électriques de faible intensité, mais néanmoins douloureux provoquant des secousses mesurables de type réflexe rotulien dans la colonne vertébrale. Parallèlement à ces chocs, une série d’images agréables (comme du ski nautique), désagréables (un ours menaçant) ou neutres (un livre) ont été présentées aux sujets et les réactions de leur cerveau ont été mesurées simultanément par imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf).

Les clichés obtenus par IRMf ont permis aux chercheurs de distinguer l’activité cérébrale liée aux émotions des réactions occasionnées par la douleur.

 

 “Nous avons alors constaté que chez les sujets soumis à des chocs électriques, les images désagréables déclenchaient une douleur plus forte que les images agréables “,déclare Mathieu Roy.

 

Cette découverte est la preuve scientifique que la douleur est régie par les émotions et conforte les résultats des études antérieures menées par Mathieu Roy ayant montré que le fait d’écouter une musique agréable soulageait l’intensité des douleurs.

 

“Nos résultats montrent que des interventions non pharmacologiques de nature à améliorer l’humeur, comme la photographie ou la musique, pourraient être utilisées dans la prise en charge de la douleur. Ces interventions sont par ailleurs peu onéreuses et peuvent s’adapter à plusieurs contextes “,ajoute le chercheur.

 

Références :
Article :
 Cerebral and spinal modulation of pain by emotions
Auteurs : Mathieu Roy, Mathieu Piché, Jen Chen, Isabelle Peretz et Pierre Rainville
Journal de publication : PNAS

 

Source :

http://vulgariz.com/

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2 mai 2011 1 02 /05 /mai /2011 08:05

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L’augmentation de la consommation de viande et de poisson à l’échelle mondiale est en train de provoquer un véritable désastre écologique. Le rythme de croissance de la population mondiale, associé à l’aspiration des pays du Sud au même niveau de vie que celui des pays riches, s’accompagne, en amont, du développement d’élevages industriels, qui perturbent les écosystèmes devenus fragiles. Il existe pourtant une solution simple et viable pour préserver notre environnement : devenir végétarien.

Déforestation

Le régime végétarien est beaucoup moins gourmand en espace utile alimentaire qu’un régime carné. D’après un calcul établi en 1990 par le Programme mondial sur la faim, à l’Université Brown (États-Unis), les récoltes récentes suffiraient à nourrir 6 milliards de végétariens, alors que, pour nourrir autant de personnes ayant une alimentation riche en viande, nous serions déjà en déficit de terres. Ce qui signifie que, pour satisfaire la demande mondiale de viande, qui a quintuplé depuis les années 50, il faut raser des forêts.

Selon un article paru dans Le Point du 22 juin 2006 (« Elevages : une catastrophe écologique ») : « L’élevage industriel réclame des quantités astronomiques d’aliments qui monopolisent 29% de la surface terrestre sous forme de pâturages et de cultures fourragères ». C’est ainsi que, faute d’espace, l’industrie de la viande grignote des hectares de forêts tropicales humides et de forêts primaires. Selon le Directeur du Centre international pour la recherche forestière, David Faimowitz, « nous pouvons dire que les éleveurs transforment les forêts de l’Amazonie en viande hachée ».

Gaspillage et pollution de l’eau

L’agriculture utilise 70% des ressources en eau douce, et la demande ne fait que croître. L’eau utilisée comme boisson, de 2 à 5 litres par jour et par personne, ne représente que le millième de l’eau utilisée pour produire l’alimentation. En moyenne, une alimentation carnée nécessite plus de 15 000 litres d’eau par jour et une alimentation végétarienne 5000 litres. À titre de comparaison, 1 kg de bœuf équivaut à une année de douche ! [1]


Il faut jusqu’à 15 000 litres d’eau pour obtenir 1 kilo de bœuf nourri aux céréales alors que la production d’un kilo de blé nécessite de 1 000 à 2 000 litres d’eau [2].


En outre, les élevages, du fait de la quantité d’excréments et d’urines rejetés par le bétail, polluent les rivières et les nappes phréatiques. En France, 90% des nappes phréatiques sont polluées par les pesticides (cultures) et les nitrates (lisier). Les antibiotiques, stéroïdes et hormones de croissance polluent aussi. Aux Etats-Unis, les fermes-usines génèrent plus de 130 fois la quantité de rejet de la population (source Conseil Américain pour la Protection des Ressources Naturelles).

De même l’aquaculture et la pisciculture sont des activités très polluantes. La croissance de ce secteur est en partie due à la surpêche et donc à l’effondrement de populations sauvages (cabillaud, flétan, turbot...). En France, quasiment 100% du saumon consommé provient d’élevages. Or, en 1998, selon le recensement de la salmoniculture française (source Ministère de l’agriculture), 66% des sites de production ne traitent pas leurs rejets. En outre, la densité de population est telle qu’il en résulte une pollution de l’environnement par les émissions de composés azotés et d’ammoniac.

Changement climatique

Le méthane est un gaz à effet de serre. Au plan mondial, 22% des émissions de méthane proviennent du lisier, des flatulences et des éructions du bétail. Or, il ne faut pas oublier que les élevages sont une industrie humaine et non une réalité naturelle. Il existe donc une forte corrélation entre l’alimentation humaine et les émissions de méthane. Selon un sondage réalisé en janvier 2006, 61% des français sont prêts à réduire leur consommation de viande pour lutter contre le réchauffement climatique. [3]


Consommation d’énergie

Bien souvent, lorsqu’on évoque « consommation d’énergie », ce n’est pas le steak qui vient d’abord à l’esprit, et pourtant... Le voyage que parcourt un morceau de viande pour arriver dans l’assiette consomme des quantités énormes d’énergie fossile. Le cycle débute avec la culture de céréales pour nourrir les animaux, culture qui utilise beaucoup de produits à base de pétrole. Il faut ensuite acheminer le fourrage vers les élevages, transporter le bétail à l’abattoir (parfois sur des milliers de kilomètres) ; à l’abattoir on procède à la transformation ; vient ensuite la chaîne du froid, jusqu’à la distribution. Bref, « le kilo de viande de veau équivaut à un trajet automobile de 220 km ! l’agneau de lait : 180 km ! le bœuf : 70 km ! ». [4]

Selon les géophysiciens de l’Université de Chicago, compte tenu de la quantité de combustibles fossiles consommés par l’ensemble de la filière alimentaire, il apparaît qu’être végétarien génère annuellement une tonne et demie d’émissions polluantes de moins qu’une personne suivant un régime de type américain : encore mieux que de remplacer son auto roulant à l’essence par une auto hybride (une tonne de moins de CO2) !

[1] John Robbins, dans The Food Revolution - How your diet can help save your life and the world

[2FAO urges action to cope with increasing water scarcity - 22 mars 2007

[3] Sondage réalisé par l’institut TNS Sofres pour Le Pèlerin effectué le 18 janvier 2006 sur le réchauffement climatique. Résultats complets

[4] Le Point, 22/06/06 « Elevages : une catastrophe écologique »

 

Source :

http://www.mangez-vegetarien.com/

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30 avril 2011 6 30 /04 /avril /2011 07:45

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" Toutes les initiatives et tous les actes de création sont soumis à une vérité élémentaire : dès le moment où l’on s’engage catégoriquement, la Providence agit, elle aussi."

 

Goethe

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29 avril 2011 5 29 /04 /avril /2011 07:34

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AVAAZ intervient pour tenter d'empêcher la mise en application de la directive européenne qui soumet la mise en marché des plantes médicinales à des conditions draconiennes. Bien que signer des pétitions n'est pas le mode d'action que je préfère, je m'associe néanmoins à leur démarche, une forme de contre-lobbying qui a montré des résultats pour d'autres causes importantes. Le message d'Avaaz :

 

 

Dans 3 jours, l'Union Européenne va interdire une grande partie des remèdes à base de plantes, obligeant certains d'entre nous à prendre des médicaments chimiques qui gonflent les profits de l'industrie pharmaceutique.

 

La directive européenne érige des barrières d'accès importantes à tout remède à base de plantes qui n'aurait pas été sur le marché depuis 30 ans, ce qui inclut pratiquement tous les remèdes traditionnels chinois, ayurvédiques et africains. C'est un changement draconien qui donne un avantage aux grandes entreprises pharmaceutiques et ignore des milliers d'années de connaissances médicales. 

 

Nous devons faire entendre un gigantesque appel contre ces mesures. Ensemble, nos voix peuvent faire pression sur la Commission Européenne pour qu'elle révise la directive et sur nos gouvernements pour qu'ils refusent de l'appliquer, tout en apportant une légitimité à un recours devant les tribunaux. Signez ci-dessous, faites suivre ce message à tous et allons jusqu'à un million de voix pour sauver les remèdes à base de plantes: 

 

http://www.avaaz.org/fr/eu_herbal_medicine_ban_fr/?vl 

 

C'est difficile à croire mais, si un enfant est malade et qu'il existe un remède à base de plantes sûr et naturel pour traiter cette maladie, il pourrait devenir impossible de trouver ce remède. 

 

Le 1er mai, la directive va instaurer des barrières majeures pour les remèdes manufacturés à base de plantes, exigeant des coûts énormes, des années d'effort et des expertises sans fin pour que chaque produit soit approuvé individuellement. Les entreprises pharmaceutiques ont les ressources pour passer ces obstacles mais des centaines de petites et moyennes entreprises de phytopharmacie en Europe et dans le monde vont disparaître.

 

Nous pouvons empêcher cela. La "directive THMPD" a été adoptée dans l'ombre de la bureaucratie, mais ne résistera pas à la lumière de l'examen démocratique. La Commission Européenne peut retirer ou amender cette directive et un recours en justice est actuellement ouvert pour le faire. Si les citoyens de toute l'Europe agissent ensemble aujourd'hui, cela donnera de la légitimité à ce recours et augmentera la pression sur la Commission. Signez ci-dessous et faites suivre ce message à tous:

 

http://www.avaaz.org/fr/eu_herbal_medicine_ban_fr/?vl

 

Il existe des arguments pour une meilleure régulation de la médecine naturelle, mais cette directive draconienne met à mal la possibilité pour les Européens d'effectuer des choix sûrs et sains. Agissons pour notre santé et notre droit à choisir des médicaments à base de plantes sans danger.

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28 avril 2011 4 28 /04 /avril /2011 08:00

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Si nous faisons le bilan des réussites et des échecs de notre vie, nous pouvons identifier la manière dont nous avons utilisé le pouvoir de notre pensée. Expliqué de façon détaillée dans le film « Le secret », ce pouvoir est l’utilisation de la loi d’attraction universelle, qui attire dans notre vie ce sur quoi nous focalisons notre attention. Nos attentes positives influencent les situations que nous vivons dans un sens favorable, de même que nos craintes et nos doutes agissent sur eux en sens inverse. La connaissance de ce pouvoir nous fait prendre conscience de notre responsabilité dans ce qui nous arrive. Nous avons le choix de laisser nos pensées négatives envahir notre esprit ou d’utiliser notre volonté et centrer notre attention de façon positive.


Dans le domaine de la santé, nous savons clairement aujourd’hui que notre réaction face aux situations de stress est un facteur essentiel de déclenchement de la maladie.
  A moins de s’isoler dans les montagnes -ce qui n’est pas le chemin de vie de tous - le monde moderne dans lequel nous vivons ne nous permet pas d’éviter le stress. Mais nous pouvons décider de lui donner une réponse différente. Généralement, notre attitude face au stress est de réagir en le combattant ou en l’évitant. Cette confrontation engendre toutes sortes de tensions et de malaises qui finissent par se cristalliser dans notre corps et nous rendent malades. Pour guérir et rester en bonne santé, nous devons donc apprendre à modifier nos comportements.
 

Nos comportements ont leurs racines dans notre système de croyances et de pensées. Nos pensées sont des messages véhiculés à tout notre corps, qui se comporte tel un miroir, reflétant de ce que nous pensons au plus profond de nous-mêmes. Ce que nous sommes parle plus fort que ce que nous disons. Notre physiologie est le témoin de nos états d’âme, et le langage de notre corps « trahit » constamment nos pensées. Notre posture, notre façon de respirer, de parler, de nous mouvoir, sont autant d’indicateurs de nos représentations internes. De même, sur le plan énergétique, nous véhiculons par notre seule présence, notre joie, notre enthousiasme, nos peurs, nos angoisses… Nous le savons tous et sommes dotés d’un sixième sens qui nous permet de percevoir la réalité énergétique d’une personne. Nous fuyons instinctivement les personnes qui entretiennent des pensées négatives et sommes attirés par les personnes qui expriment la gaieté et la joie de vivre.
 

 Notre physiologie étant intimement liée à nos modes de pensées, nous pouvons donc agir sur celle-ci pour nous mettre dans des états féconds. Une respiration ample et profonde nous apaise, nous relaxe, et nous permet de ressentir instantanément un bien-être. Et il est essentiel de prendre soin de notre corps, d’avoir une activité physique régulière, tout autant que réaliser un travail sur notre respiration.
 

Pour gagner le combat contre la négativité et la disharmonie, nous ne pouvons rester neutres. Nous devons être proactifs, déterminés et constants dans notre volonté.  De la même façon que notre corps a besoin d’être nourri d’aliments et d’être actif pour rester en bonne santé, notre esprit a besoin d’être nourri de pensées harmonieuses pour s’épanouir.  Nous devons générer un climat de positivité et d’harmonie en nous et autour de nous, par nos pensées mais aussi dans nos paroles et nos actes quotidiens. Et plus nous cultivons et exprimons des pensées positives, plus elles se manifestent dans notre vie. 

 

Brenda

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26 avril 2011 2 26 /04 /avril /2011 07:52

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Le changement fait partie intégrante de notre être, il est inscrit dans notre biologie. Notre corps est constitué de 60.000 milliards de cellules, dont la durée de vie moyenne est de 4 mois. Chaque jour, 500 milliards de cellules de notre corps disparaissent après s’êtres dupliquées. Dès l’instant où nous naissons commence un processus ininterrompu de modifications, de la croissance jusqu’à la vieillesse. Toute la Création est un mouvement ininterrompu, et se renouvelle à chaque instant. Et nous faisons partie de la Nature, du processus d’évolution de la Vie. En tant qu’être vivant, nous sommes donc par nature en perpétuel changement.

 

Pourtant, il existe un domaine où le changement ne nous est pas naturel, c’est celui de nos attitudes !

 

A moins d’être engagé dans une démarche active de développement personnel, nous n’avons pas une attitude ouverte envers le changement. C’est même un euphémisme de dire que nous ne le favorisons pas. En réalité la majorité d’entre nous lui opposent une farouche résistance. Qu’elle soit active ou passive – lorsqu’elle est inconsciente – cette résistance au changement doit être un jour dépassée pour avancer sur le chemin de la guérison. Et le changement ne peut survenir de façon conséquente et durable que s’il repose sur une profonde prise de conscience de nos pensées et nos comportements, et du système de croyances par lequel ils sont générés. Le véritable changement s’opère lorsque nous abandonnons nos anciens schémas de pensées et les remplaçons par une vision élargie de nous-mêmes, de notre relation aux autres et à notre environnement.

 

En un mot, lorsque nous laissons le changement faire partie intégrante de notre vie…

 

Brenda

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19 avril 2011 2 19 /04 /avril /2011 09:14

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 Le végétarisme, d’un point de vue santé, connaît un intérêt croissant de la part du public. De nombreuses études et rapports mettent régulièrement en avant les bienfaits de l’alimentation végétarienne.


L’Association Américaine de Diététique, qui compte plus de 70 000 professionnels de la santé, a publié un rapport basé sur plus de 200 études à propos de l’alimentation végétarienne. Rapport en français [1] indique que « Les alimentations végétariennes planifiées de façon appropriée, y compris l’alimentation végétalienne, sont bonnes pour la santé, représentent une nutrition adéquate, et apportent des bienfaits pour la santé, pour la prévention et le traitement de certaines maladies. Les alimentations végétariennes sont appropriées durant toutes les étapes de la vie, y compris la grossesse, la lactation, la petite enfance, l’enfance, l’adolescence, et pour les athlètes. »

Quelques faits scientifiques

Une alimentation végétarienne bien équilibrée permet de se maintenir en bonne santé et réduit les risques très répandus dans notre société : maladies cardiovasculaires, cancers et accidents vasculaires cérébraux.

 

L’association américaine de diététique indique que « les végétariens sont moins sujets aux problèmes cardiovasculaires, ont des taux plus bas en cholestérol, ont moins de problèmes d’hypertension, de diabète, et de cancers de la prostate et du colon » et que les végétariens sont moins sujets aux problème d’obésité. [2]. Une alimentation végétarienne bien équilibrée fournit tous les nutriments nécessaires, sans les graisses saturées, le cholestérol... que l’on peut retrouver dans la chair des animaux, les oeufs ou les produits laitiers.

Des recherches ont montré que les végétariens peuvent réduire de moitié les maladies cardiaques, et de 40 pour cent certains cancers [3]  [4] Les personnes consommant de la viande ont 9 fois plus de risques d’avoir des problèmes d’obésité que les végétaliens. [5]


Le lien entre la consommation de viande, d’œufs et de produits laitiers et l’ostéoporose, l’asthme... a été établi. Les végétariens et végétaliens vivent en moyenne 6 à 10 ans de plus que le reste de la population. [6]

Le végétarisme est adapté aux enfants, ce qui leur permet de réduire les risques de maladies cardiovasculaires, d’obésité, de diabète et d’autres maladies à long terme. [7],  [8]

 

Source

http://www.mangez-vegetarien.com/sante.html

 

 

 

[1] Rapport de l’Association américaine de diététique sur les alimentations végétariennes - 2009 http://www.eatright.org/WorkArea/li...

[2] Ann Mangels, Virginia Messina, and Vesanto Melina, "Position of the American Dietetic Association and Dietitians of Canada : Vegetarian Diets," Journal of the American Dietetic Association, Jun. 2003, pp. 748-65

[3] Elizabeth Somer, "Eating Meat : A Little Doesn’t Hurt," WebMD, 1999.

[4] Neal Barnard, M.D., The Power of Your Plate, Book Publishing Co. : Summertown, Tenn., 1990, p. 26.

[5] John Robbins, The Food Revolution, Conari Press : Boston, 2001, p. 58.

[6] Robbins, p. 14

[7] Charles Attwood, M.D., Dr. Attwood’s Low-Fat Prescription for Kids, New York : Penguin Books, 1995, p. 84

[8] Robbins, p. 85

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17 avril 2011 7 17 /04 /avril /2011 19:20

Le collectif qui a lancé la pétition sur Internet au sujet de la directive européenne sur les plantes médicinales, déclenchant une vague de réactions, est sorti de son silence ( et de son anonymat) et s'explique.

Au-delà du débat sur la forme, le fond mérite d'être examiné, car il soulève des points importants.

Pour résumer et n'en citer que 3 :


  • Sur le principe : l'approche de cette directive consiste à interdire tout ce qu'elle n'a pas expréssement autorisé. En l'occurence, pour ce qui est des simples (les plantes médicinales), cela revient à interdire la commercialisation des plantes qui n'auront pas été homologuées, même si on connaît leurs vertus et on les utilise depuis des millénaires. On peut s'interroger sur le bien-fondé de ce ce principe...

 

  • En pratique : la procédure d'enregistrement, longue et coûteuse (simplifiée mais tout de même inspirée de celle pour les médicaments classiques ) est potentiellement inaccessible pour les petits fabricants, qui n'ont pas les moyens des entreprises de grande taille ni le poids des groupes pharmaceutiques. On peut se poser la question : à qui profite cette directive ?

 

  • Dans les faits : les chiffres parlent d'eux-mêmes : sur des dizaines de milliers de plantes médicinales existant dans le monde entier, donc plus de 1500 en France métropolitaine seulement, selon le Professeur Fournier, seules 34 ont été autorisées en France jusqu'au début des années 2000. Suite à un décret européen en 2008, ce chiffre est passé à 148. Mais on est loin du vaste choix de la pharmacopée que la Nature met à notre disposition !

 

Un extrait du message du collectif, l'interview de Thierry Souccar, fondateur du site www.lanutrition.fr, et co-auteur du best-seller "Santé, Mensonge et Propagande", aux Editions du Seuil. 

 

Trois questions à Thierry Souccar

Thierry Souccar, vous êtes co-auteur du best-seller « Santé, Mensonges et Propagande » (Editions du Seuil) qui dénonce notamment les excès des réglementations sur les compléments alimentaires. Que pensez-vous de cette campagne contre la directive THMPD ?

Thierry Souccar. Il faut d’abord dire ce qu’est cette directive européenne. Elle a été prise en 2004, pour une application en 2011, et elle poursuivait deux objectifs : donner un cadre règlementaire aux plantes médicinales traditionnelles sans usage médicinal bien établi mais dont l’usage est traditionnel depuis au moins 30 ans dans la communauté (ou 15 ans dans un pays tiers), et assurer au consommateur une sécurité d’utilisation. Par rapport aux médicaments, les formalités d’enregistrement sont allégées puisqu’il suffit de déposer un dossier reposant sur la démonstration d’un usage traditionnel pour l’indication retenue et attestant de la qualité des procédés de fabrication. Il est possible, en étant optimiste, qu'en offrant un cadre législatif aux plantes médicinales, elle en facilite l'usage, notamment en France. Malgré tout, l’émoi suscité par la date butoir d’avril 2011 et la campagne qui a suivi est légitime. Tout d’abord, les fabricants qui ne se sont pas mis en conformité ne pourront pas continuer à commercialiser leurs plantes, donc le consommateur craint à juste titre d’avoir des difficultés à se procurer ses plantes habituelles, au moins momentanément, et il ne l’accepte pas. Ensuite, certains reprochent à la directive de favoriser les plantes européennes, et dans une moindre mesure chinoises et indiennes (ayurvédiques) au détriment des centaines ou de milliers de plantes « exotiques » africaines ou américaines ou d’Océanie. Enfin, il y a le coût d’enregistrement, qui varie considérablement d’un pays à l’autre. On craint une course à l’armement, de plus en plus lourde, de plus en plus contraignante, de plus en plus coûteuse qui ne profite qu’aux grosses structures. On aurait pu imaginer une procédure plus simple, sur la base de monographies mises à disposition par l’Europe, assorties d’un coût d’enregistrement réduit, par exemple quelques dizaines d’euros comme c’est d’ailleurs le cas en république tchèque.

L'approche adoptée par la Commission européenne pour encadrer l’utilisation des médicaments est-elle une menace pour la liberté thérapeutique ?

 
Tout d’abord s’agissant de santé, la priorité est évidemment d’être extrêmement vigilant. C’est la raison pour laquelle nous avons besoin de règles, de contrôles et d’une administration capable de les exercer avec mesure et équité. Jusqu’ici, en matière de libertés thérapeutiques, l’Europe a joué un rôle positif ; elle a servi de rempart contre les débordements d’administrations nationales qui sont, comme en France, souvent hostiles aux médecines complémentaires. Par exemple, l’utilisation dans les compléments alimentaires des plantes médicinales inscrites à la Pharmacopée était bien plus limitée en France que dans la majorité des autres états membres de l’Union Européenne. Or, grâce à l’Europe, depuis 2008 un décret a fait passer de 34 à 148 les plantes qui ne relèvent plus du monopole de distribution pharmaceutique. C’est insuffisant, mais c’est mieux. Par ailleurs, le cadre juridique mis en place au niveau européen a permis à des fabricants et des thérapeutes de gagner des procès face à l’administration française, et la France a aussi été condamnée à de maintes reprises par la Cour européenne de justice pour abus de droit et non respect des règles européennes, de libre circulation par exemple. A nous tous de faire en sorte que l’Europe reste cet espace de liberté et surtout qu’elle l’élargisse. Nous devons par exemple exiger plus de transparence de l’Agence européenne du médicament, qui est traversée par les mêmes conflits d’intérêt que ceux mis à jour à l’Afssaps. Nous devons amener Bruxelles à élargir le périmètre des allégations, des substances et des doses autorisées dans les compléments alimentaires. Nous devons avoir cette même démarche d’élargissement pour les plantes médicinales d’usage traditionnel et pour d’autres pratiques complémentaires comme la naturopathie ou la médecine chinoise. Nous devons aussi veiller à ce que l’arsenal règlementaire reste raisonnable.



Quels sont les principaux dangers, selon vous, qui pèsent actuellement sur les médecines naturelles, en Europe ?

 
En ce qui nous concerne, nous Français, les principaux freins viennent de notre administration nationale qui est, comme je l’ai déjà dit, traditionnellement hostile aux compléments alimentaires, hostile à la libération des plantes qui relevaient ou relèvent du monopole pharmaceutique, hostile à la naturopathie, à la médecine chinoise etc. La réglementation prise au niveau européen oblige la France à desserrer son étau, mais l’Europe est encore très perméable aux exigences des Etats-nations. Certains de ces états qui ont une vision extrêmement restrictive des médecines naturelles exercent une influence sur la règlementation. Par exemple, dans le cas des compléments alimentaires on sait que la France a tout fait pour limiter la portée des mesures prises au niveau européen. Il est donc nécessaire d’exercer un véritable contre-pouvoir au niveau des instances qui discutent de ces règlements touchant aux médecines naturelles pour permettre l’accès à des substances ou des pratiques de santé qui ont prouvé leur intérêt, mais qui restent aujourd’hui inaccessibles aux Européens, quand elles ne sont pas purement et simplement illicites.

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