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31 mai 2011 2 31 /05 /mai /2011 18:41
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30 mai 2011 1 30 /05 /mai /2011 08:08

Les Français devancent les Allemands et les Américains au concours de celui qui a le plus de pesticides dans le sang. Les concentrations biologiques de plusieurs substances chimiques ont été mesurées, entre 2006 et 2007, par l'Institut national de veille sanitaire, sur un échantillon représentatif de la population (2000 adultes pour les métaux, 365 pour le mercure, 400 pour les pesticides et les PCB): les trois conclusions qui en découlent sont alarmantes.

 

avion-pesticides


Si les niveaux de plomb, cadmium, mercure, arsenic organique, sont stables ou en baisse, les pesticides, eux, sont présents dans notre sang à des niveaux au moins trois fois plus élevés que dans celui des Américains ou des Allemands. Ces pesticides sont largement utilisés en agriculture, en horticulture et pour un usage domestique (idéaux pour se débarrasser des insectes à la maison, désherber les allées, protéger les plantes du jardin, en finir avec les tiques et les puces de nos animaux de compagnie, ou les poux chez l'enfant).

 

Par ailleurs, il va peut-être falloir apprendre à aimer les trous dans les vêtements ou changer la ventilation dans les toilettes. En effet, les substances que l'on retrouve dans les produits antimites ou les désodorisants pour toilettes, véhiculent d'autres types de pesticides, dits "organochlorés". Or, mauvaise nouvelle, le taux de ces produits chimiques dans notre sang est dix fois supérieur à celui trouvé dans le sang des Allemands!

 

Pire encore, les PCB. Malgré leur interdiction totale dès 1979, ils sont encore largement présents dans notre environnement. Ils se sont disséminés dans l'air, le sol, l'eau, les sédiments, contaminant les plantes, les animaux et enfin les hommes. Présents à l'époque dans les encres d'imprimerie et les adhésifs, le site du ministère de l'Ecologie rappelle qu'ils ont aussi été utilisés comme huile pour les transformateurs et les condensateurs, ainsi que dans certains radiateurs ou autres équipements électriques. Ils ont servi de lubrifiant dans les turbines et les pompes, le traitement du métal, les soudures, les peintures et les papiers autocopiants sans carbone. 

 

Toujours selon cette étude, la concentration des PCB dans le sang des Français est plus élevée que chez nos voisins allemands et américains. 

 

 

La synthèse de l'étude

 

Cliquer sur le lien (site de l'INVS).

 

Article paru dans l'Express :

http://www.lexpress.fr 

 

 

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28 mai 2011 6 28 /05 /mai /2011 09:03

Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas,

c'est parce que nous n'osons pas qu'elles sont difficiles.


[Sénèque]


 

IMG 0652


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26 mai 2011 4 26 /05 /mai /2011 09:26

bouddha-profil.jpg 


En septembre 2003, au Massachusetts Institute of Technology (MIT), haut lieu de la recherche scientifique américaine, les plus grands spécialistes en sciences du cerveau et les instances bouddhistes, présidées par le dalaï-lama, livraient les résultats des études menées depuis plusieurs années sur des moines. Leurs conclusions: la méditation, c’est-à-dire l’action d’apaiser son corps et son esprit en régulant sa fréquence respiratoire, agit sur le cerveau à la façon d’un médicament antistress ; les clichés obtenus grâce à l’imagerie par résonance magnétique (IRM) indiquent que le cerveau émotionnel des méditants ne réagit pas aux stimuli extérieurs agressifs et que leur activité cardiaque demeure stable. 


Bien respirer est donc le moyen le plus simple et le plus naturel de gérer nos émotions et d’apaiser rapidement corps et esprit.

 

A lire aussi sur le même sujet :

6 conseils pour bien respirer

www.guerirparlaconscience.net

 

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24 mai 2011 2 24 /05 /mai /2011 09:16

coeur-emotions.jpg

Les molécules de l’émotion
 

Dans les années 1970, les travaux du Dr Candace Pert, éminente pharmacologiste américaine, ont ouvert la voie à une avancée considérable dans la compréhension du système corps-esprit. Le Dr Pert a mis en lumière le rôle des neuropeptides, messagers chimiques de nos sentiments et nos pensées à travers notre corps. Elle les a appelés molécules de l’émotion.


Selon le Dr Pert, seulement 2 % environ de la communication à l’intérieur du cerveau passe par les synapses et 98 % de cette communication se fait par les molécules d’information telles que les hormones et les neuropeptides. Ces messagers chimiques, libérés par notre système limbique – notre cerveau émotionnel, circulent librement dans notre corps, par le liquide céphalorachidien et le sang, et communiquent à des récepteurs spécifiques sur des cellules les émotions que nous éprouvons. Nos pensées, nos sentiments, nos émotions, sont ainsi transformés en sensations physiques par notre cerveau émotionnel et véhiculées à la totalité de notre organisme. Lorsque nos émotions nous font rougir ou transpirer, ces effets ne sont pas des réactions aux messages émanant du cerveau. En fait, ils sont produits directement au niveau cellulaire lorsque les neuropeptides se fixent à leurs récepteurs. C’est cela qui fait des neuropeptides comme de leurs récepteurs les molécules de l’émotion.


Chaque cellule de notre corps est en relation directe avec nos états émotionnels et mentaux. Nos systèmes immunitaire, endocrinien, et nerveux, forment un réseau interconnecté.


Notre biographie devient notre biologie


Notre système limbique- la partie de notre cerveau associée aux émotions et à la mémoire, régit la communication entre le corps et l’esprit. Si nous ravivons dans notre esprit la mémoire d’un souvenir – heureux ou malheureux, les neurotransmetteurs vont aussitôt véhiculer l’information à notre corps, réactivant les sensations – agréables ou désagréables - liées à l’évènement en question. La chimie de notre corps est modifiée par ce sur quoi nous focalisons notre attention. Cette interaction se fait dans les deux sens, ce qui signifie que les deux – état physique et état émotionnel – sont intimement liés. Tout changement physiologique s’accompagne d’un changement dans l’état émotionnel et mental, conscient ou inconscient ; et inversement, tout changement dans l’état émotionnel s’accompagne d’un changement physiologique.


Nos pensées, nos sentiments et émotions les plus intimes sont donc inscrits dans notre corps qui en porte la mémoire cellulaire. C’est ce qui fait dire à Caroline Myss, une intuitive médicale américaine: « Our biography becomes our biology », que l’on pourrait traduire par  « notre corps est la mémoire de notre histoire ». Elle dit : « Quel que soit leur contenu, nos pensées pénètrent l’organisme sous la forme d’énergie, une énergie de nature affective, mentale, psychologique ou spirituelle. Elles suscitent des réactions biologiques qui sont ensuite enregistrées dans la mémoire des cellules. Voilà donc de quelle manière notre biographie s’inscrit graduellement dans le système biologique ; cela s’accomplit étape par étape et au fil des jours qui passent. »


Quand on réalise l’impact de nos pensées sur notre organisme, et leurs conséquences au plan physique, physiologique et psychologique, on comprend mieux l’importance d’accorder une attention particulière à la qualité de nos émotions…

Brenda

Sources :

 

Amessi : Neuropeptides, les molécules de l’émotion

http://www.amessi.org/NEUROPEPTIDES-TRAITS-D-UNION-du

 

Caroline Myss, Anatomie de l’esprit

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19 mai 2011 4 19 /05 /mai /2011 07:35

L’esprit humain influence la réalité du monde physique : une expérience scientifique prouve l’existence d’une conscience globale et en mesure les soubresauts quantiques.

 

globalbrainpaint.jpg

 

« Quand la conscience humaine devient cohérente et synchronisée, le comportement de systèmes aléatoires est modifié". C’est ce que tend à démontrer le Global Consciousness Project, une collaboration multidisciplinaire de scientifiques et d’ingénieurs, sous la houlette de Roger Nelson, de l’université de Princeton, aux Etats-Unis, et avec le soutien logistique de l’institut des Sciences Noétiques.

 

Qu’est ce que le Global Consciousness Project ?

 

L’objectif de ce projet est d’étudier « les corrélations subtiles qui reflètent la présence et l’activité de la conscience à l’échelle du monde ». En un mot, de mesurer l’influence de l’activité de la conscience humaine de façon scientifique. L’expérience a commencé à la fin des années 70 quand Robert Jahn, un chercheur de l’université de Princeton a voulu savoir si un groupe de personnes pouvait influencer les résultats d’un Générateur de Nombres Aléatoires (GNA). La réponse fût de façon éloquente affirmative !

 

Depuis 2008, le projet, conduit par Roger Nelson de l’université de Princeton, en collaboration avec l’institut des Sciences Noétiques, collecte en permanence des données d’environ 65 générateurs de nombres aléatoires répartis dans le monde. Ces générateurs produisent des tirages purement aléatoires binaires (0 ou 1).

 

Des preuves tangibles de l’interaction entre la conscience et le monde physique

 

Avec les subites variations des données observées, les scientifiques se sont aperçus que la structure des données varie en fonction d’évènements qui affectent la conscience de l’humanité tels que le décès de personnages célèbres (la Princesse Diana, Mère Theresa), les désastres climatiques (le tsunami de 2004), ou encore les attentats du 11 septembre. Ainsi les évènements qui déclenchent des réactions émotionnelles partagées par la conscience collective correspondent à des modifications de résultats observables.

 

« Les effets sont minces, mais le résultat combiné est significatif, avec une probabilité de 1 sur 1 million », précisent les scientifiques. Les résultats observés sont spécifiquement reliés à des évènements importants pour l’humanité, et apparaissent comme des preuves tangibles des interactions entre la conscience et le monde physique.

 

La noosphère, un champ unifié de conscience

 

Ces preuves suggèrent l’émergence d’une noosphère, ou un champ unifié de conscience décrit par les sages de toutes les cultures. Les effets subtils de la conscience sont importants scientifiquement, mais leur pouvoir réel est plus direct. Ils nous encouragent à faire des changements essentiels et salutaires dans le grand système qui domine notre monde. La conscience de groupe à grande échelle a des effets sur le monde physique. Sachant cela, nous pouvons intentionnellement travailler à l’avènement d’un futur plus conscient.

 

Ces passionnantes et encourageantes découvertes scientifiques n’en donnent que plus de résonance aux paroles de Gandhi quand il déclarait : « Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde. »

 

Brenda

 

PS : l’image d’illustration provient du site GlobalBrainPaint.com, qui réalise grâce à un algorithme, des « peintures » de l’activité de la conscience humaine.

 

Sources :

 

Global Consciousness Project

http://noosphere.princeton.edu/

 

Institute of Noetic Sciences

http://www.noetic.org/

 

Global Brain Paint

GlobalBrainPaint.com

 

 

         

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17 mai 2011 2 17 /05 /mai /2011 08:46

meditation-zen-copie-1.jpg

 

La méditation zen présente de nombreux bénéfices pour la santé, dont celle d’atténuer la sensibilité à la douleur. Selon les résultats d’une étude canadienne, si les adeptes de la méditation ressentent bien la douleur, ils y pensent cependant beaucoup moins que les personnes qui ne pratiquent pas la méditation.

Les résultats de cette étude, publiés dans la revue Pain1, pourraient avoir des retombées sur la prise en charge de la douleur chronique occasionnée par exemple par l’arthrite, les maux de dos ou le cancer.

« Nos recherches antérieures ont montré que les adeptes de la méditation zen ont une moins grande sensibilité à la douleur. L’objectif de cette étude était de déterminer comment ils y parvenaientexplique Pierre Rainville, directeur de cette étude et chercheur à l’Université de Montréal et à l’Institut universitaire de gériatrie de Montréal.

Grâce à l’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle, nous avons démontré que même si les adeptes de la méditation ont conscience de la douleur, cette sensation n’est pas traitée dans la zone du cerveau responsable de l’évaluation, du raisonnement ou de la formation de la mémoire. Nous pensons qu’ils ressentent bel et bien les sensations douloureuses, mais qu’ils abrègent le processus en s’empêchant d’interpréter ou d’étiqueter les différents stimuli comme douloureux. »

Entraîner le cerveau

Les chercheurs ont comparé la réponse à des stimuli douloureux d’origine thermique de 13 adeptes de la méditation zen à celle de 13 autres sujets ne pratiquant pas la méditation. Leur perception respective de la douleur a été mesurée et comparée avec les données recueillies par lRM fonctionnel. Les adeptes les plus expérimentés de la méditation zen ont présenté des réponses plus basses à la douleur et une diminution de l’activité cérébrale dans les zones du cerveau responsables de la cognition, de l’émotion et de la mémoire (à savoir le cortex préfrontal, l’amygdale et l’hippocampe). Les chercheurs ont également observé une diminution de la communication entre la zone du cerveau qui ressent la douleur et le cortex préfrontal.

« Nos résultats ouvrent de nouvelles perspectives sur le fonctionnement du cerveau. Ces résultats remettent en question les concepts actuels du contrôle mental, censé s’obtenir par un effort ou une activité cognitive croissante. Nous pensons, à l’inverse, qu’il est possible d’autoréguler ces processus de manière plus passive en «neutralisant » les zones du cerveau qui, dans ce cas, sont normalement impliquées dans le traitement de la douleur. » explique Joshua Grant, auteur principal de l’étude.

« Ces résultats laissent penser que les adeptes de la méditation zen pourraient avoir acquis l’aptitude de neutraliser certains processus cérébraux supérieurs tout en continuant de ressentir les stimuli.Cette aptitude pourrait avoir des conséquences profondes et étendues sur la régulation de la douleur et des émotions et sur le contrôle cognitif. Ce comportement correspond bien à l’état d’esprit du zen et à la notion de pleine conscience. » ajoute Pierre Rainville2.

Notes et références

1.    A non-elaborative mental stance and decoupling of executive and pain-related cortices predicts low pain sensitivity in Zen meditators. Joshua A. Grant, Jérôme Courtemanche, Pierre Rainville. Pain. doi:10.1016/j.pain.2010.10.006 []

2.    Source : EurekAlert. []

 


Source :

http://vulgariz.com

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14 mai 2011 6 14 /05 /mai /2011 08:28

"Je ne me décourage pas, car chaque tentative infructueuse qu'on laisse derrière soi constitue un autre pas en avant."

Thomas Edison

 

dunes.jpg

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12 mai 2011 4 12 /05 /mai /2011 07:51

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En psychologie scientifique, on croyait jusqu'à récemment, explique Martin Seligman, figure importante du courant de la psychologie positive, que les exercices et approches pour améliorer le niveau de bonheur de façon durable étaient inefficaces. On croyait en un niveau de bonheur prédéterminé par les gènes et l'éducation qui pouvait varier légèrement mais avait toujours tendance à revenir au niveau déterminé.

Cette dernière vision expliquerait pourquoi les gagnants à la loterie reviennent éventuellement à leur disposition antérieure par rapport à l'argent par exemple et que les gens devenant paraplégiques reviennent aussi éventuellement à peu près au même niveau de bonheur qu'ils avaient avant leur accident.

Les exercices suggérés pour augmenter le bonheur de façon durable abondent toutefois. Seligman et ses collègues en ont recensé plus d'une centaine. 

Ils ont testé rigoureusement plusieurs de ces exercices auprès d'étudiants et de psychothérapeutes les utilisant auprès de leurs clients afin de vérifier si certains d'entre eux augmentaient vraiment le bonheur. 

Étant donnés les témoignages encourageants de soulagement durable de la dépression et de bien-être amélioré, les chercheurs ont entrepris une étape de vérification selon les normes scientifiques. Pour ce, les participants sont assignés au hasard à un groupe mettant en pratique des exercices ou à un groupe contrôle recevant un traitement placebo afin de comparer les résultats. 

Environ 500 personnes ont participé à une expérience qui consistait simplement, après une batterie de tests, en une semaine d'exercices supervisés à partir du web (aucune intervention humaine). Les gens étaient retestés répétitivement concernant leur bien-être durant les six mois suivants. 

Trois exercices étaient testés :

- écrire trois choses qui ont bien été dans la journée et pourquoi, remarquer sa propre contribution à ce qui a bien été
- écrire un témoignage de gratitude et le remettre personnellement
- utiliser ses plus grandes forces personnelles de façon nouvelle afin de passer des moments agréables (un test permettait aux participants d'identifier leurs forces personnelles) 

Les recherches se poursuivent pour tester d'autres exercices. 

Une recherche a vérifié l'effet du premier exercice (identifier trois choses ayant bien été dans la journée) auprès de personnes sévèrement déprimées. Après 15 jours seulement, 92% se disaient plus heureuses, avec une moyenne de diminution de 50% des symptômes de dépression. Ce qui se compare avantageusement, précise le chercheur, avec la psychothérapie et les antidépresseurs.

D'autres expériences, comparant l'effet des antidépresseurs, de la psychothérapie et de la psychologie positive comme traitement de la dépression confirmeraient les avantages de cette dernière approche. 

Dans l'ensemble, résume le chercheur, il y a de bonnes évidences que plusieurs exercices augmentent le bonheur et diminuent la dépression. La théorie selon laquelle chacun a un niveau de bonheur déterminé s'avère fausse, estime-t-il. 

Concernant l'impact des exercices sur les personnes en dépression, la psychothérapie est traditionnellement, commente le chercheur, un endroit pour parler de ses difficultés.

La psychothérapie du futur, dit-il, pourrait aussi être un endroit pour parler des émotions positives, des forces et des façons de construire davantage de sens dans sa vie. 

 

Source :

PsychoMédia
BBC News: Staying happier for longer by Martin Seligman  

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10 mai 2011 2 10 /05 /mai /2011 18:28

chemicals-exposure.jpg


En 2004, la pollution chimique a tué 4,9 millions de personnes (8,3% de la mortalité globale) et engendré 86 millions d'années de vie perdues, selon une étude de l'OMS... qui admet que ce chiffre est largement sous-estimé.

 

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a réalisé une étude sur la mortalité liée à l’exposition aux produits chimiques. Le résultat en dit long sur les effets dévastateurs de la pollution chimique : en 2004, elle a provoqué 4,9 millions de morts (soit 8,3% de la mortalité totale). Et 86 millions d'années de vie perdues (5,7% du total) en raison des handicaps provoqués.

 

A titre de comparaison, l'impact des substances chimiques est plus important que celui des cancers, qui représentent 5,1% du total d'années de vie perdues (sans parler de l'incidence des produits chimiques sur la multiplication de certains cancers...).

 

Les enfants de moins de 15 ans sont particulièrement touchés, ils subissent 54% des dégâts liés aux substances chimiques. Et 70% des maladies sont dues à l'association de polluants atmosphériques multiples. L’OMS reconnaît – sans pouvoir l’évaluer précisément - l’impact sur la santé de l’exposition régulière aux substances toxiques présentes notamment dans l’air, l’eau, la nourriture.

 

Pourtant, « des produits chimiques aux effets connus sur la santé tels que la dioxine, le mercure, le cadmium, ou encore l’exposition chronique aux pesticides, n’ont pas pu être inclus dans l’étude, faute d’informations et de données suffisantes… ». Un euphémisme qui dissimule mal l’ironie de la situation…

 

Quand on sait que les détenteurs de ces informations, comme les firmes qui commercialisent les pesticides, s’opposent violemment à leur diffusion, on se demande en quoi l’OMS, en se retranchant derrière des arguments telles que "les relations de causes à effets [...] font défaut" et "les données d'exposition à grande échelle sont insuffisantes" joue son rôle « d’Organisation Mondiale de la Santé. »

 

 

Sources :

 

Environmental health journal

http://www.ehjournal.net/content/10/1/9

 

Site de l’OMS

http://www.who.int/

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